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9 avril 2020

Les oiseaux ont-ils des oreilles ? Certaines personnes pensent parfois que les hiboux en sont pourvus à cause de leurs plumes su

 

Source :  France Inter publié le 27 janvier 2020

 

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Certaines personnes pensent parfois que les hiboux en sont pourvus à cause de leurs plumes sur le haut de la tête (les aigrettes) mais il faut tordre le cou à cette légende et dire qu’aucun oiseau n'a d'oreilles externes.

Nous, les êtres humains, nous avons des oreilles, ce qui est bien pratique pour poser nos lunettes ! Mais les oiseaux n'en ont pas. En revanche, pour entendre, ils ont bien sûr des oreilles internes, tout comme nous.

Et pour le savoir il suffit, si vous avez l’occasion d’approcher un oiseau, de souffler sur sa tête un peu en arrière de l'œil. En soulevant des plumes, vous verrez apparaître ce qu'on appelle le conduit auditif : c’est, comme chez l’humain, l'entrée de l'oreille. Cela va permettre aux oiseaux d'entendre, et dans certains cas mieux que nous".

 

Une conséquence de l’évolution

 

 "Si l’oiseau ne possède pas de pavillon externe (ce qui nous permet de rabattre les sons vers les oreilles), c'est probablement le résultat de l'évolution. Au cours des millions d'années, elle a façonné les êtres, dont les oiseaux ».

Les oiseaux ont probablement été gênés par des oreilles pour voler parce qu'il n'y a rien de moins aérodynamique !

Leur conduit auditif est par ailleurs très bien protégé par des petites plumes très courtes et très résistantes qui vont empêcher l'air de s'engouffrer quand ils volent - parce que quand un oiseau vole à 100 ou 120 km/h, ce serait douloureux."

 

 

Une application et un livre pour apprendre aux enfants de 4 ans à reconnaître le chant des oiseaux

Source : France Inter

Un livre + une appli, le mariage devient habituel dans le monde de la littérature jeunesse. Moitié-documentaire, moitié-jeu, le livre "Écoute les oiseaux" présente et raconte la vie d'une vingtaine d'oiseaux. Il est doublé d'une application, Birdie Memory, pour les faire entendre.

L'application Birdie Memory permet d'écouter les chants de 20 oiseaux, présents dans le livre Ecoute les oiseaux (Albin Michel) © Albin Michel/ Lena Mazilu

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Le livre Écoute les oiseaux, paru aux éditions Albin Michel jeunesse, contient un grand poster, illustré par Léna Mazilu.  La graphiste et illustratrice est habituée des dispositifs numériques qui consistent à animer les images des livres.  Cette fois, elle a donc conçu une vaste forêt, et dans les arbres, on retrouve différents oiseaux. Au dos du poster, sont racontées les vies et histoires de ces oiseaux. De plus, le chant des oiseaux sur le dessin se déclenche quand on passe le smartphone au-dessus de son image, grâce à l'application Birdie Memory.

 

Dans un deuxième temps, sur l'appli, à partir du chant, on peut jouer à reconnaître l’oiseau à partir de leur chant.  Ainsi l'oreille s'habitue au martinet noir, au pic vert, au pouillot véloce, au troglodyte mignon ou au verdier d'Europe.

 

Pour Maxime Zucca, ornithologue, c'est une initiation accessible dès l'âge de 4 ans.  Chargé de mission naturaliste à l’Agence Régionale de la Biodiversité en Île de France, et membre du Conseil National de Protection de la Nature, il fait ici œuvre de transmission.  Plus habitué aux balades en nature, enfermer les oiseaux derrière l'écran de la tablette ou du smartphone ne lui semblait pas tout à fait spontané. Mais il s'est laissé convaincre.

 

"Les oiseaux que l'on entend sont des espèces assez communes en Europe et nous avons sélectionné des espèces que l'on croise communément dans nos jardins et nos forêts, et même en ville », explique Maxime Zucca.

 

Les chants proviennent d’enregistrements de la British Library de Londres et du Museum für Naturkunde de Berlin. Le projet est développé en partenariat avec la Ligue pour la Protection des Oiseaux.

 

Alouette, hirondelle, rossignol, pinson, mésange bleue ou charbonnier, martinet, chardonneret, il faut un certain temps pour arriver à reconnaître tous ces chants. Reconnaître avant qu'ils ne disparaissent. Maxime Zucca raconte que les générations précédentes "parlent de chants d'alouette dans nos campagnes dix fois plus fournis qu'aujourd'hui". Toutes les espèces ne sont pas en voie de disparition, la population de mésanges se maintient par exemple. Et si le livre-appli ne remplace pas une balade en pleine nature, il la complétera utilement, car qui peut nommer, sans guide ni apprentissage, les charmants siffleurs des campagnes et des jardins.

 

 

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