Le monde des animaux à plumes va connaître un changement similaire à celui qui est déjà en place dans le monde canin.

En effet, le rapporteur de la loi nous indique qu'à partir de mars 2017, seuls les éleveurs agréés par le ministère de l'environnement, et bénéficiant d'une immatriculation en règle pourront détenir, élever et revendre le fruit de leur élevage.

Cette loi, passée inaperçue car ne touchant qu'un milieu très fermé va tout de même faire grincer des dents.
Elle obligera ainsi que les éleveurs qui souhaitent poursuivre leur activité autour des perroquet soit déclaré comme professionnel, sans quoi, ils seront passible d'une amende de catégorie A, allant jusqu'à 15.000 euros d'amende par oiseau, et dans les cas les plus grave, des peines de prison pourront être proposées.

Tous les oiseaux issus d'élevages agréés devront être bagués, et un dossier de suivi, une sorte de livret d'identité devra suivre l'oiseau toute sa vie, les modalités de ces documents seront encore précisées.

Autre point important de cette loi, les particuliers qui détiennent un perroquet actuellement, devront se rapprocher de la DDPP de leur département afin d'obtenir les autorisations nécessaires pour garder l'animal.

Ce texte semble être très lourd à mettre en oeuvre, mais le statut d'animaux sauvages des perroquets, ainsi que les différents niveaux de protection font qu'il est nécessaire d'être plus restrictif dans les possibilités de les détenir.

Un dernier point est encore en discussion et pourrait faire l'objet d'une annexe à ce texte, la reconnaissance des perroquets comme animaux dotés de conscience et ayant une perception intelligente de leur environnement. Tout comme les chiens et chats, ils pourraient ne plus être considérés comme objet inanimés, et toute forme de violence, de mutilation serait également punie par la loi.

Source ICI

Du changement chez les perroquets

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